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Imposture
Ô mots bénis
En surbrillance,
De la couleur
Des nuits d'opale,
Des rêves bleus...
Quand on voit la promesse arroser l'espérance.
Mon beau tournis,
Ma tendre danse,
Mon enjôleur,
Ma reine astrale
Aux mille feux...
Quand le cœur ne s'en tient qu'aux lois de l'apparence.
Sous le vernis,
La flamboyance
N'a sur sa fleur
Qu'un seul pétale
D'un bleu frileux...
Quand l’œil, enfin, sait lire : énorme différence !
20550 © 2020
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Commentaires
Exerçons-nous à lire, oh ! Que OUI, Fabrice !!!
C'est magnifiquement dit !
Bon dimanche,
Bises ♥
l'amour est aveugle dit-on et parfois il nous entraîne sur de drôles de pistes ... c'est bien quand enfin l'oeil sait lire !
amitié .
Bonjour Fabrice,
Heureuse de retrouver tes publications sensibles et profondes. Tu ouvres le cœur de chacun vers d'autres horizons, plus subtiles. Prends bien soin de toi. Je t'embrasse. Joëlle
La divine lecture entraîne vers toutes les imaginations possibles... surtout les dominicales !
L'apparence un danger de tous les instants , le coeur peut s'en trouver fort affecté .
Superbe texte
Bonne soirée
Bises
Au fond de l'apparence, dans le bleu dilué ou le rose ou le blanc, naît un germe fragile au doux nom d'essentiel ! Suivons notre regard pour qu'il ne s'éparpille ...
Bonne soirée Fabrice, bises
La façon de regarder dépend du moment, de l'état d'esprit, de la lumière, des parfums.
Et puis, de temps en temps, il y a dans notre cœur la volonté de ne pas voir, de croire, de gommer l’apparence pour se gaver d'espérance.
Tout cela tien à peu de choses...Bises poète.
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Bonsoir Fabrice... Le coeur a ses raisons que la raison ignore, mais à la fin le regard un instant aveuglé par l'aspect finit par voir.... bel écrit, comme tjs... douce nuit, bises