-
Par [ Fabrice Parisy ] le 23 Janvier 2022 à 06:00
D'ici, je ne sais pas le nombre de tes branches ;
Sûrement plus de cinq, au bas mot, des milliers,
Que la distance écrase en des formes moins franches,
Murmurant à mes yeux des rais irréguliers.
Je te regarde encore...
À l'écart du sommeil, je te regarde encore
Naviguer sur les plis de la robe de Nyx.
N'es-tu rien qu'une perle au lustre qui décore
Ou l'espoir qui résiste à mes doutes d'onyx ?
Je te regarde luire...
Au silence adossé, je te regarde luire
Comme un point sur le i d'un demain prometteur,
Quand Éos, dans ton dos, se prépare à construire
Le pont qu'empruntera ton plus beau tourmenteur.
Je te regarde et pleure...
À moi-même livré, je te regarde et pleure
Le temps où je pouvais t'approcher, te tenir.
J'aimerais qu'à nouveau ton sourire m'effleure ;
Tu n'es plus qu'une étoile au ciel du souvenir.
21352 © 2022
15 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique