Le ciel troque son châle bleu Contre un léger manteau de laine, Son sourire s'écorne un peu Quand il s'allonge sur la plaine De tout son corps de porcelaine. Les écoliers traînent déjà Avec Pythagore et Verlaine ; Chanteront-il Rosa Rosa Sur leurs bancs,...
Lire la suiteMarjorie : Ma jolie Émotion d'un mémorable été. Marjorie : Ma folie, Mon premier état d'ébriété. Mais le rêve a sombré dans les doutes. Ou dans les faux-semblants. Ou les deux. J'ai senti quelques gouttes. Tous les ciels étaient blancs. Marjorie, Ma jolie...
Lire la suiteTout est bien qui finit bien. Les couteaux n'ont plus leurs lames, Le vin de l'épicurien Coule à flots, brûle les drames, Les pains noirs, les ciels navrants, Par ses degrés enivrants. Il fait bon marcher à l'ombre Des promesses de bonheur, Les boutons...
Lire la suiteEt Matéo file Du mauvais coton À suivre la vile Lucrèce, argue-t-on ; Emma, Théophile, Tantine, Tonton, Et le Tout-Chaville Disent : Quel mouton ! Pour eux, pas de doute, Il disparaîtra Un jour sur la route, Il disparaîtra... Cette veuve noire N'en veut...
Lire la suiteComme un éclat de soleil Vient illuminer la pluie Dans son plus simple appareil Quand la lune s'est enfuie, Glisse sur un arc-en-ciel Pour accrocher un sourire Sur le visage d'un fiel Qu'il vaut mieux ne pas décrire, Éloïne a du printemps À revendre et...
Lire la suiteTa petite tulipe A dit non au soleil Qui l'a donc prise en grippe En boudant le réveil. Le ciel aux vagues grises Vient lécher les carreaux Quand le temps des cerises Embrasse ses barreaux. Ton avril se découvre D'un fil à peine vert... Quelle hirondelle...
Lire la suiteAnge errant Au paradis des sans-ailes, S'égarant Parmi de sourdes gazelles Qui n'ont qu'un soleil de plomb À se mettre sur la tête Quand le ciel avare est long À faire pleuvoir la fête, Enguerrand A le cœur dans la poussière, Transparent, Sous cette aurore...
Lire la suiteEt c'est le slam que l'on déclame à tour de rimes, Bouquets de mots offerts aux cœurs à captiver, Fleurs d'un printemps sans point final qui font rêver Les amoureux de notre langue aux sons sublimes. Un verbe s'ouvre, un autre vole et sur les cimes Volcans...
Lire la suitePartie un jour au bras d'un blond Maxence Depuis Kobe vers Paname, Aïko Toucha du doigt son doux rêve de France, Et, du côté du métro Boucicaut, Sa vie en rose accosta la Grande Ourse ; Haute couture et champagne, illico, Firent trembler les cordons de...
Lire la suiteLes objets et les murs s'y répondent sans bruit, La pendule a le ventre alourdi d'heures vaines Dont plus une saison ne s'irrigue les veines, Et, dans l'entrée, un rêve attend d'être construit ; L'appartement grimace aux visites d'autrui, On dirait l'Aigoual...
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