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Par [ Fabrice Parisy ] le 11 Février 2021 à 18:54
La mer prend le goût du chagrin
Que je vomis sur le rivage ;
Elle était belle avant le grain,
Témoigne à présent du ravage.
Tu marches sans la regarder,
T'enfuis au bras d'une chimère.
La mer peut bien se hasarder
À saler mon humeur amère,
La peur t'exile sans tarder...
La peur d'affronter l'étendue
Du maëlstrom que tu m'as laissé ;
Ta promesse, tu l'as vendue
Pour t'offrir un amour pressé.
C'était Toujours, c'est Never more.
Il a suffi d'un courant d'air,
Du boniment d'un mirliflore.
Je suis plein comme un canadair,
Et la mer monte, monte encore...
20991 © 2021
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