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    Te voici de retour, gloussant tel un vainqueur

    Qui n'a jamais fini de prendre sa revanche,

    Avec toute ta verve et ton marteau-piqueur ;

    Je ne sais toujours pas comment l'on te débranche.

     

    Je perds à tous les coups, tu gagnes sans arrêt ;

    La déesse Aspirine a le pouvoir qui flanche,

    Et toi, tu cours, tu cours, plus vite qu'un furet,

    À cloche-pied-de-nez autour de ma nuit blanche.

     

    Que me veux-tu, vilaine ? À quoi t'amuses-tu ?

    Tu n'en fais qu'à ta tête, et la mienne calanche,

    Ou j'en ai l'impression tant je suis abattu.

    Sois gentille, Migraine, aujourd'hui, c'est dimanche !

     

     

     

     

    Vilaine

    20610 © 2020


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