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Par [ Fabrice Parisy ] le 3 Mars 2018 à 00:00
Comme un jour sans toi, je m'étire
Le long d'un soupir languissant
Qu'un silence bavard déchire
Au fond de mon cœur vieillissant.
La ronde des heures futiles
Prend beaucoup trop de place au temps.
Tous mes messages infertiles
Se cognent aux murs. Et j'attends.
Dans le soir qui lève ses voiles,
Je cherche mes rêves perdus.
J'en ai vu filer, des étoiles,
Sans mes vœux, qu'elles m'ont rendus.
Ne chantes-tu plus sur la scène
Où nos amours avaient brillé ?
N'est-ce plus Paris que la Seine
Embrasse sous le ciel brouillé ?
Comme un jour sans toi, je résonne
De tout ce que ta voix me tait.
Je monologue, déraisonne...
Demain n'est plus ce qu'il était.
Dans le matin qui redessine
Ce tourbillon que j'aimais tant
Passe ton humeur bleu piscine
Que surmonte un soleil distant.
10088 © 2018
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