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Par [ Fabrice Parisy ] le 12 Juillet 2018 à 15:30
L'après-midi se penche
Tel un arbre épuisé
Sur un autre dimanche
Qui s'est amenuisé.
Et tout se pellicule
D'un linceul empourpré.
Et tout se crépuscule
Autour du petit pré.
Phébus, blasé, s'épanche
Sur sa course à vau-l'eau ;
L'avant-soir le démanche,
L'éparpille au tableau
Du ciel de la vallée
En poussière étoilée.
L'après-midi n'est plus
Qu'une braise mourante
Dévalant le talus
Jusqu'au fleuve amarante.
Que les courants matois
L'avalent sans attendre ;
J'ai hâte que les toits
S'aubent de rose tendre !
Les dimanches complus
Dans leurs mornes silences
Toujours plus absolus
Dérèglent mes balances ;
Ils me laissent marri
Pour être à ton mari.
10268 © 2018
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