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Elle envoie au diable l'amour...
C'est même une sorte de rite,
Quand Cupidon lui tourne autour,
Derrière un bouclier s'abrite
Son cœur qu'elle veut préserver.
Vous perdez du temps à rêver.
Elle sait attraper les flèches,
Les brise juste avant l'impact.
Ravalez vos discours ! Vos prêches,
Eux, vous seront rendus sans tact.
Si vous tenez à votre estime,
Évitez d'être sa victime !
Les bonbons du prince charmant
Sont du miel qu'elle laisse aux mouches.
La barbe du fils à maman,
Parfumée aux saintes-nitouches,
Ça fait peur à sa dignité.
N'ayez pas cet air dépité !
Vous avez vu de la lumière...
N'essayez surtout pas d'entrer
Pour boire au pot de la crémière,
Autant, croyez-le, s'encastrer
La Merco-Benz dans un platane
Et rester à jamais en panne !
Quoi que vous chante son prénom,
Noûr a la lumière trompeuse ;
Son cœur de poupée a dit non,
Son corps de brunette pulpeuse
À plus personne n'est ouvert
Depuis que l'a trahie Omer.
21051 © 2021
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