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Par [ Fabrice Parisy ] le 8 Février 2022 à 22:58
La nuit, tu ne dors pas,
Le jour, tu déambules
Dans des sinistres bulles,
N'y prends pour seuls repas
Que du malt et de l'herbe,
Te gâches la superbe...
Tu fais des ronds dans l'eau
En y lançant des bribes
De ton cœur et t'imbibes
De vase ; le tableau,
Si triste à voir, se porte
Comme une feuille morte.
Mais, chaque mercredi,
Tu renais de tes cendres,
T'extirpes des méandres
De ton fleuve maudit
Pour te rendre à l'école
Récupérer Nicole.
C'est la récréation ;
L'après-midi se passe
À jouir de l'espace
De ses bras, la passion
L'un à l'autre, vous tresse,
Puis, repart la maîtresse...
Car son Jules l'attend,
Alors, c'est rebelote,
De nouveau ton cœur flotte
Sur un marasme, et tant
Qu'ainsi restent les choses,
Les portes seront closes ;
Les portes du bonheur,
Cher Lancelot, peut-être
Sont ailleurs, autant mettre
Plutôt un point d'honneur
À dépenser ta fièvre
Auprès d'une Guenièvre !
21412 © 2022
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